L'ENNUI.

Tu l’as compris, on vit à Rocquancourt ou pas loin pour la plupart. Maintenant qu’on a mis Rocquancourt sur la carte et que tu as appris à nous connaitre un peu mieux, il est temps de te parler maintenant de ce qui se passe dans notre ville. Tu vas être surpris car, comme 99% des communes en agglomération de villes moyennes, il ne s’y passe rien.

C’est pourquoi, à travers ce maillot, on a voulu symboliser ce que les provinciaux comme nous connaissent le mieux : se faire chier. Au square à rien se dire, attendre un bus qui arrive toutes les 2h30, passer des samedis en zone commerciale, manger à Buffalo Grill et, de temps en temps, faire des activités pour tuer l’ennui.

Alors, c’est sûr que dit comme ça, c’est pas la meilleure façon de valoriser là d’où on vient, d’où on a grandi. Mais comme dirait le local de l’étape, Orelsan : 

« Ma ville est comme la première copine que j’ai jamais eue

Je peux pas la quitter pourtant je passe mon temps à cracher dessus

Parler du beau temps serait mal regarder le ciel

Je la déteste autant que je l’aime surement parce qu’on est pareils »

C’est une ode à tous les banlieusards qui cherchent leur place entre la ville et la campagne. Entre deux mondes en suspens.